Monsieur

Il est inutile de vous dire que l’honneur que vous venez de me faire en me faisant l’offre obligeante de l’ouvrage de M^r. Wallace ne s’effacera jamais de mon cœur: vous savez quels sont les sentiments de vive gratitude dont je vous prie d’agréer l’expression.² Ce sont des pages admirables que je lis avec la plus grande attention, qui me seront de la plus grande utilité et que je serais peut être condamné à ne jamais lire, si l’humanité ne possédait des vrais cœurs de savant …

C’est aussi avec la plus profonde reconnaissance que je vous remercie d’avoir bien voulu écrire à Sir J. Hooker à propos de mes herborisations, et les conseils dont vous me jugez digne et que je placerais toujours devant mes yeux.³

Je prends la liberté d’écrire à Sir J. Hooker en lui priant d’accepter l’expressions de mes sentiments respectueux et l’offre très humble de mes faibles services, et en lui annonçant l’envoi des plantes. Je parle à Sir J. Hooker au sujet des troncs de Cupressus, et je vous remercie vos instructions détaillées et bienveillantes à cet égard, que je tacherais de mettre en pratique.⁴ Je crois avoir suffisament compris les bases de l’investigation et je suis heureux de pouvoir bien saisir toute l’importance du fait si on venait à découvrir quelque évidence positive; donc j’espère que mes recherches ne seront tout à fait infructueuses.

La saison des migrations ornithologiques approche; je serais vraiment heureux de pouvoir constater quelque fait interessant de transport de mollusques terr., &⁵

En attendant toute occasion de pouvoir vous prouver que j’ai profité de vos conseils, je vous prie, Monsieur, d’agréer la nouvelle assurance de mon respect le plus profond, de mon éternelle gratitude.

Arruda Furtado