Monsieur et honoré confrère,

Je viens solliciter de vous, en vous envoyant ma photographie, la faveur de me faire parvenir la vôtre; a laquelle j’attache un grand prix.² Puisque je n’ai pas le plaisir de vous connaitre et de recueillir de votre bouche les enseignements que je trouve dans votre livre, ce sera pour moi une consolation de connaître vos traits— Je vous aurai une vrai reconnaissance de m’accorder cette faveur.

Je puis vous annoncer que mon dernier ouvrage, où vos théories tiennent une si grande place obtient en France un succes fort convenable; l’honneur vous en revient et comme nous poursuivons avant tout la vérite; il est bien certain qu’elle prévaudra après un temps plus ou moins long et malgre les obstacles & les objections souvent puériles qu’on oppose à votre doctrine.³

Je vous renouvelle, Monsieur et honoré confrére, l’expression bien sincère de mes sentiments tres dévouées | C^te G de Saporta